Luisa Piccarreta (1865-1947) et la vie dans la Divine Volonté

Chers amis,

À la suite d’une erreur de planning, la journée de formation prévue le 29 Avril est annulée, une autre date est en attente.

Merci pour votre compréhension.

Bien à vous.

François Salleron


Bien chers amis, en Christ,

Ce petit courrier pour vous faire part d’une invitation à une journée de rencontre avec les écrits de Luisa Piccarreta, cette journée de formation, sera animée par le père Jean-Jacques Duten, elle aura lieu au centre JB Souzy à la Rochelle le samedi 29 avril de 9h00h à 19h00.

Ces enseignements nous mettrons face à des connaissances nouvelles,des connaissances, qui fera que notre âme se dilatera pour accueillir le prodige des prodiges ,et nous rapprochera du cœur de JÉSUS.

Bien fraternellement, paix et joie à vous. Tout dans sa Divine Volonté.

François.

Tome 19 : 23 Mai 1926.

Jésus:  » Ce qui est impossible pour la Créature est possible pour Dieu : la petite lumière étant l’âme et le Soleil étant ma Volonté.

Or, Elle doit tant donner à la petite lumière de façon à la façonner tel un cercle pour pouvoir y enfermer ma Volonté.

La nature de la lumière est de répandre ses rayons partout.

Ainsi pendant qu’Elle restera triomphale à l’intérieur de ce cercle, – Elle répandra ses rayons divins

-Elle donnera à tous la Vie de ma Volonté.

Voilà le prodige des prodiges dont tout le Ciel soupire.

Alors, laisse beaucoup de place à ma Volonté. Ne t’oppose à rien, afin que ce qui fut établi par Dieu dans l’œuvre de la Création, se réalise. »


L’homme nouveau dans la Divine Volonté


LA DIVINE VOLONTÉ AMÈNERA LA PAIX – Père G-M Tchonang – Radio Divine Volonté du 25/01/2024



Benjamin Rudeau, ex athée et ancien séminariste dans la Divine Volonté – Vos Témoignages


Une Journée dans la DIVINE VOLONTÉ — INTRODUCTION (S.1, A.2)


LA VIE DANS LA DIVINE VOLONTE — INTRODUCTION 


« LES FONDEMENTS DE LA VIE DANS LA DIVINE VOLONTÉ » P. Tchonang retraite 2021 – Cité de l’Immaculée


Télécharger le programme et bulletin d’inscription



https://www.carrefourdivinevolonte.com/ldc.html


Daniel O’Connor – Le Royaume du Divin Fiat, accomplissement du Notre Père



P. John Olin Brown – Le Miracle de la Divine Volonté


Feuillet sur la Divine Volonté (cliquer sur la photo pour télécharger le feuillet)

Vidéos de la chaîne You Tube

Les enfants de la Divine Volonté

(où l’on peut notamment écouter les 36 volumes de l’oeuvre du Livre du Ciel en audio donnée par Notre Seigneur Jésus)

https://www.youtube.com/channel/UCu4iXnz6oYaz7PlndNiC9DQ/videos


Luisa Piccarreta est née un dimanche peu après Pâques, dans le village de Corato, en Italie, le 23 avril 1865. Elle fut baptisée le même jour. Elle a vécu toute sa vie à cet endroit, sauf les mois où chaque année, au temps où elle était jeune, sa famille vivait à la ferme. Luisa est décédé en odeur de Sainteté peu avant d’atteindre ses 82 ans, le 4 mars 1947 ; après une vie tout à fait extraordinaire.

Luisa n’avait pas de frère, mais quatre soeurs. Son père se nommait Vito Nicola Piccarreta et sa mère Rosa Tarantini, tous deux de Corato. Très jeune, Luisa était timide et très peureuse. Ella avait souvent des cauchemars qui la rendaient très craintive du démon. Et souvent, dans ses rêves, elle voyait la Vierge Marie chasser le démon loin d’elle. A ce sujet, Jésus a précisé à Luisa que le démon avait discerné que Dieu avait des vues très spéciale sur elle, qu’elle apporterait une très grande gloire à Dieu, et qu’elle serait une importante cause de défaite pour lui. Quelle que soit la façon dont il s’y prit, il ne parvint jamais à faire pénétrer en elle des affections ou des pensées impures, parce que Jésus y avait fermé toutes les portes à Satan. C’est pour cela qu’il était si furieux et essayait de la térifier par des rêves effrayants, cherchant par tous les moyens à lui faire du mal.

A l’âge de 9 ans, elle fit sa première communion et, le même jour, reçut le sacrement de confirmation. L’Eucharistie devint sa passion prédominate ; elle y concentrait toutes ses affections. Dès cet âge, elle pouvait rester dans l’église, agenouillée et immobile, pendant quatre heures, dans la contemplation.

A 11 ans, elle devint « fille de Marie ». A 12 ans, elle cormmença à entendre intérieurement la voix de Jésus, tout particulièrement quand elle communiait. Jésus devint son précepteur sur les choses de Dieu, la corrigeant et lui apprenant la manière de méditer. Et il lui donnait des leçons au sujet de la Croix, de la douceur, de l’obéissance et de sa vie cachée sur la terre. Cette voix intérieure amena Luisa au détachement d’elle-même et de toute chose.

Un jour à l’âge de 13 ans, durant qu’elle travaillait dans sa maison et réfléchissait sur la plus triste partie de la Passion de Jésus, elle devint tellement accablée qu’elle était sur le point de perdre le souffle. Elle se rendit alors sur le balcon du deuxième étage de la maison. Comme elle regardait en bas, elle vit au milieu de la rue une foule immense conduisant le doux Jésus avec sa Croix sur l’épaule, le tirant d’un côté et de l’autre. Jésus avait le visage tout ensanglanté et se débattait pour respirer. Il faisait pitié à ramollir les pierres. Alors, levant les yeux vers elle, Jésus lui dit : « âme, aide-moi ! » . Il est impossible de décrire la tristesse qu’elle ressentit et l’impression déchirante que cette scène produisit en elle. Elle retourna rapidement à sa chambre, complètement sidérée, ne sachant plus où elle se trouvait, le coeur brisé de tristesse. Elle y pleura à torrents sur les grandes souffrances de Jésus.

A partir de ce moment, elle fut profondément inclinée à souffrir par amour pour Jésus. Vers cette époque aussi, commencèrent ses premières souffrances physiques, quoique cachées, ainsi que de grandes souffrances morales et spirituelles. Au bout de 3 ans, les assauts diaboliques tirèrent à leur fin. Quand elle eut 16 ans, alors qu’elle était à la ferme, les démons lui donnèrent un dernier assaut, si violent et pénible qu’elle en perdit l’usage des sens. Dans cet état, elle eut une nouvelle vision de Jésus souffrant. Mue intérieurement par de douces et amoureuses invitations de la grâce, Luisa s’abandonna totalement à la Divine Volonté et accepta le rôle de victime, pour lequel Jésus et la Douloureuse Mère la conviaient.

A l’âge de 17 ans, Luisa commença à vomir sa nourriture et fut obligée de garder le lit par intermittence. Tout ceci était inexplicable pour sa famille, les prêtres et les médecins. Plus tard, après beaucoup de souffrances morales venant de sa famille et des prêtres, on réalisa que son état résultait d’une maladie mystique correspondant à sa situation de victime volontaire en regard de la mission à laquelle Dieu l’avait appelée. A partir de cette époque et jusqu’à sa mort, quelque 65 années plus tard, Luisa vécut sans nourriture et sans eau. Sa nourriture consistait en la Divine Volonté et en la Sainte Communion.

A partir de 22 ans, elle dut garder le lit en permanence. Le 16 octobre 1888, à l’âge de 23 ans, Luisa fut unie à Jésus par les « épousailles mystiques ». 11 mois plus tard, en présence de la Très Sainte Trinité et de toute la Cour céleste, son union avec Jésus fut ratifiée ; elle fut liée à Lui par le « mariage mystique ».

En cette journée bénie, se produisit aussi le « prodige des prodiges » : Luisa, qui avait alors 24 ans, reçut le Cadeau de la Divine Volonté ! C’est le plus grand cadeau que Dieu puisse offrir à une créature, la grâce des grâces, beaucoup plus encore que le mariage mystique. A ce moment, le Troisième Fiat de Dieu (celui de la Sanctification) prenait forme sur la terre. Il se développera silencieusement, petit à petit, dans les âmes préparées par Marie, la Mère et Reine de la Divine Volonté.

En février 1899, par obéissance à son Seigneur et à son confesseur, Luisa commençait à écrire. Elle le fera durant 40 ans, mettant sur papier les plus sublimes secrets du mystère de la Divine Volonté. Le reste de sa vie fut un mélange de joies et de souffrances, d’écriture, de couture, d’obéissance, de prières, et d’aide aux autres avec beaucoup de sagesse et de tendres conseils. Jésus, le seul en qui elle pouvait avoir confiance, était sa seule consolation. Quand elle était privée de sa présence sensible, ses agonies pour les âmes étaient si profondes qu’elles surpassaient parfois les souffrances du Purgatoire.


Luisa fut admise de façon permanente dans les splendeurs éternelles le 4 mars 1947. Il y eut une incertitude au sujet du moment de sa mort durant 4 jours, vu que son corps n’était pas soumis à la rigidité habituelle. Cependant, il fut impossible de redresser son dos. Et ont dut fabriquer une tombe spéciale lui permettant d’y garder la position assise, la même qu’elle avait gardée pendant ses 64 années d’alitement

47 ans plus tard, au début de 1994, le Vatican demanda à l’Archevêque de son diocèse natal de mettre en marche le processus pour sa béatification. Sa cause fut officiellement introduite le jour de la fête du Christ Roi, le 20 novembre 1994.

Source : http://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-servante-de-dieu-luisa-piccarreta

La servante de Dieu Luisa Piccarreta

La Servante de Dieu Luisa Piccareta

« Fille de la Divine Volonté »

1865-1947

La vie de Luisa Piccareta

Naissance

Luisa Piccarreta est née dans une famille pauvre à Corato près de Bari dans le Sud de l’Italie,  le 23 avril 1865, soit le Dimanche après Pâques. À l’occasion de la canonisation de Soeur Faustine Kowalska, le 30 avril 2000, le Pape Jean-Paul II a nommé officiellement en Église, ce Dimanche après Pâques, « le dimanche de la Miséricorde », selon les désirs de Jésus exprimés à soeur Faustine. Jésus voulait ainsi souligner que Luisa était celle choisie par Dieu de toute éternité pour nous apporter ce Don de la Divine Volonté, fruit par excellence de sa Divine Miséricorde.

Sa famille

Les deux parents de Luisa étaient de Corato.  La famille comptait cinq filles et ils vivaient de l’agriculture.  Tous les deux, son père et sa mère sont décédés en mars 1907, à dix jours d’intervalle.  Luisa était alors âgée de 42 ans. Luisa décrit ses parents comme étant des anges de pureté; ils faisaient bien attention à ne pas laisser leurs enfants entendre n’importe quoi.  Le mensonge, l’hypocrisie, la fausseté n’avaient pas de place en leur foyer. Les parents étaient vigilants envers leurs enfants et ne les présentaient jamais à qui que ce soit, gardant toujours la famille ensemble.

Amour jaloux pour Jésus

Jésus, dans son amour jaloux, expliqua par la suite à Luisa, qu’Il l’avait dotée d’une grande timidité et l’avait gardée à l’écart d’autrui, ne voulant que rien  ne la touche, ni les choses, ni les personnes.  Jésus la voulait étrangère à tout et à tous et n’ayant de plaisir qu’en Lui-même.

Baptême

Luisa fut baptisée l’après-midi  même de sa naissance.

Première Communion, Confirmation

À l’âge de neuf ans, Luisa fait sa première Communion ainsi que sa Confirmation le Dimanche après Pâques, soit le Dimanche de la Miséricorde. Dès son jeune âge, elle nourrit un grand amour pour l’Eucharistie et passe des heures à l’église, agenouillée et immobile, toute absorbée, en contemplation devant le Très Saint Sacrement.

Voix intérieure de Jésus

Peu après sa première Communion, Luisa commence à entendre la voix de Jésus à l’intérieur de son âme.  Jésus lui enseignait des méditations sur la Croix, l’obéissance, Sa Vie cachée à Nazareth, les vertus et plusieurs autres sujets, la dirigeant et la corrigeant quand il le jugeait nécessaire.

Détachement total

Graduellement, Jésus l’amena à un détachement d’elle-même et de tout.  Dès son plus jeune âge Jésus lui enseigna l’immense valeur de la souffrance acceptée volontairement et celle de la prière d’intercession pour autrui.

Luisa console Jésus

Luisa aimait vénérer les Plaies de Jésus et désirait souffrir pour Lui. Il lui arrivait de baiser les Saintes Plaies de Ses pieds, de Ses mains, de Son Côté et alors les Plaies disparaissaient; de cette manière Jésus lui faisait part du soulagement et du réconfort qu’elle pouvait lui procurer face à Ses souffrances.

Fille de Marie

Durant son enfance, Luisa était plutôt gênée et peureuse, mais aussi vive et joyeuse.  A l’âge de onze ans,  elle est reçue « Enfant de Marie ».  Plus tard, Luisa demeurera petite de taille et toujours sereine avec de grands yeux pénétrants et animés.

Première vision

Un jour, à  peine âgée de treize ans, Luisa travaillait chez elle tout en méditant intérieurement sur la Passion de Jésus.  Soudainement, elle devint oppressée et sortit sur le balcon au deuxième étage de la maison pour prendre un peu d’air.  C’est alors qu’elle eut une première vision en regardant en bas dans la rue; elle vit une foule immense et, au milieu de la foule, Jésus transportant péniblement Sa Croix.  La foule le poussait et le maltraitait de tous côtésJésus aussi cherchait son souffle, Il avait le visage tout couvert de sang, dans une attitude qui faisait pitié à voir.

« Ame, aide-Moi! »

Soudainement, Jésus la regarda et lui dit: « Âme, aide-Moi ». C’est alors que l’âme de Luisa fut remplie de compassion pour Jésus. Elle revint à sa chambre et pleura abondamment. Elle dit alors à Jésus qu’elle voulait souffrir Ses peines afin de Le soulager parce que ce n’était pas juste que Jésus souffrit autant par amour pour elle, pauvre pécheresse et qu’elle ne souffre rien pour l’amour de Lui.

Bataille féroce contre les Démons

Alors commencèrent ses premières souffrances physiques de la Passion de Jésus, quoique cachées.  De treize ans à seize ans, Luisa livra une bataille féroce contre les démons, luttant contre leurs suggestions infernales, leurs railleries, leurs tentations… Luisa résista vaillamment à leurs attaques.  Malgré leurs bruits effrayants, elle réussit à ignorer toutes ses peurs en gardant son regard fixé sur Jésus comme la Vierge Marie le lui avait appris.

L’assaut final des Démons

De santé fragile, Luisa passait ses étés à la ferme familiale nommée « Desperate Tower » à quelques vingt sept kilomètres de Corato.

Deuxième vision

C’est là que Luisa souffrit l’assaut final des démons à l’âge de seize ans.  L’attaque fut si violente qu’elle en perdit connaissance.  C’est alors qu’elle eut une seconde vision de Jésus souffrant qui lui dit : « Viens avec Moi et offre-toi à Moi.  Viens devant la Justice Divine comme « victime de réparation » » pour les nombreux péchés commis contre Elle, en sorte que Mon Père puisse être apaisé et qu’Il puisse accorder la conversion aux pécheurs ».

Un choix

Et Jésus ajouta ceci : « Deux choix s’offrent à toi :  Des souffrances sévères ou des souffrances plus légères. Si tu refuses la forme sévère, tu ne pourras participer aux grâces pour lesquelles tu as combattu si bravement. Mais, si tu acceptes, Je ne te laisserai jamais seule et Je viendrai vivre en toi pour souffrir tous les outrages commis contre Moi par les hommes.  Ceci est une grâce très particulière qui n’est donnée qu’à quelques personnes parce que la majeure partie n’est pas préparée à entrer dans le champs de la souffrance.  Deuxièmement, Je te permets de t’élever à autant de gloire que de souffrances communiquées à toi, à travers Moi.  Et enfin, Je te donnerai l’assistance, le soutien et le réconfort de ma Très Sainte Mère, à qui fut accordé le privilège de te prodiguer toutes les grâces nécessaires selon ta docilité et ta réciprocité ».

Victime de réparation

Alors Luisa s’offrit généreusement à Jésus et à Notre-Dame des Douleurs, prête à se soumettre à tout ce qu’Ils voudraient d’elle.

Couronne d’épines

Quelques jours plus tard, Luisa reçu de Jésus la couronne d’épines qui lui causa des spasmes douloureux, l’empêchant de prendre et d’avaler toute nourriture.

Abstinence de nourriture

Dès lors, Luisa vécut dans une abstinence presque totale de nourriture jusqu’à sa mort, ne se nourrissant que de l’Eucharistie et de la Volonté Divine.

Persécutions

Luisa dut subir beaucoup d’incompréhension et de persécutions de la part de sa famille et de nombreux prêtres.

Mort apparente

À cause des souffrances de plus en plus fortes de la Passion de Jésus, Luisa perdait souvent conscience.  Son corps devenait rigide, quelquefois durant plusieurs jours jusqu’à ce qu’un prêtre la ramène de son état de mort apparente.

La sainte obéissance

Par la bénédiction du prêtre et au nom de la Sainte Obéissance, Luisa revenait à elle.

Tertiaire Dominicaine

À l’âge de dix-huit ans, Luisa devint Tertiaire Dominicaine et prit le nom de Soeur Madeleine.

Souffrances continuelles

À vingt-deux ans, Jésus lui dit: « Bien-aimée de Mon Coeur, si tu acceptes de souffrir, non plus par intervalles comme dans le passé, mais continuellement, J’épargnerai l’humanité .  Je te placerai entre Ma Justice et l’iniquité des humains.  Quand J’exercerai, Ma Justice, en envoyant une multitude de catastrophes sur eux, te trouvant au milieu, c’est toi qui sera touchée et eux seront épargnés.  Autrement, Je ne pourrai pas retenir le bras e la Justice de Dieu plus longtemps ».

Clouée au lit pendant plus de 64 ans

Luisa accepta et c’est ainsi qu’elle fut alitée pour le reste de sa vie, soit plus de soixante-quatre ans.  C’est sa soeur cadette Angela demeurée célibataire, qui prit soin de Luisa durant toute sa vie.

Vomissements répétés

À cette époque, Luisa prenait encore un peu de nourriture qu’elle vomissait aussitôt.  Mais, chose extraordinaire, la nourriture réapparaissait toute entière dans l’assiette et plus belle qu’auparavant.

Douleurs spirituelles indescriptibles

Luisa souffrit également des douleurs spirituelles indescriptibles, surtout l’absence de Jésus qu’elle ressentait péniblement.

Aucune escarre durant 64 ans

Son cinquième et dernier confesseur, Don Benedetto Calvi certifie un autre phénomène extraordinaire: « Durant les soixante-quatre ans qu’elle fut alitée, jamais elle n’eut d’escarre ».

Mariage mystique

Luisa ne s’est jamais mariée.  A vingt-trois ans, elle reçut la grâce du Mariage Mystique le 16 octobre 1888.  Épouse crucifiée, Luisa ne devint jamais religieuse comme elle le désirait, mais Jésus lui dit qu’elle était « la vraie religieuse de Son Coeur ».

Don de la Divine Volonté

Le 8 septembre 1889, onze mois plus tard, ce Mariage fut renouvelé au Ciel en présence de la Très Sainte Trinité.  C’est à cette occasion que Luisa reçut pour la première fois le Don de la Divine Volonté.

Mariage de la Croix

Peu de temps après avoir rencontré Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia, son confesseur extraordinaire et censeur de ses travaux, écrivit à son sujet: « Même si elle ne possède aucune science humaine, (Luisa savait à peine lire et écrire) elle est dotée de beaucoup de sagesse entièrement céleste, et de la science des Saints.  Sa façon de parler irradie la lumière et console; ingénieuse de nature, les études formelles qu’elle a effectuées dans sa jeunesse se limitent à une première année ».

Seule, cachée, inconnue

Parmi ses traits de caractère, il faut noter que Luisa aimait la discrétion et l’effacement et possédait une grande prédisposition à l’obéissance.

Le Bienheureux Annibale Di Francia ajoute: « Elle veut être seule, cachée, inconnue.  Pour rien au monde Luisa n’aurait voulu que son intimité et ses communications avec le Seigneur Jésus soient révélées publiquement, surtout de son vivant.  Si Jésus Lui-même ne l’avait exigé.  Elle a toujours fait preuve de la plus grande obéissance, d’abord à Jésus et ensuite à l’égard de ses confesseurs que Jésus Lui-même lui assignaient. » Cette disposition lui fit traverser des périodes pénibles au cours desquelles elle sentait cruellement le conflit entre son inclination naturelle et les exigences de sa mission, telle que voulue par Jésus. On peut dire que pendant quarante ans, elle s’est fait violence sur ce point, tout en partageant les souffrances de Jésus pour sauver des âmes, faisant preuve d’une générosité exceptionnelle, presqu’inhumaine, à tout le moins incompréhensible.  Il est difficile de concevoir un oubli de soi poussé plus loin que celui de Luisa.

Cinq confesseurs

Dès son adolescence et tout au long de sa vie, Luisa se vit assigner cinq confesseurs nommés par différents Archevêques de son diocèse et qui se succédèrent auprès d’elle jusqu’à sa mort. Don Gennaro Di Gennaro, Curé de la paroisse Saint Joseph fut son troisième confesseur de l898 à l922.  C’est lui qui lui ordonna, par obéissance d’écrire au fil des jours, tout ce qui se passait entre Jésus et elle. Chaque jour, la Messe était célébrée dans la chambre de Luisa, ce qui était vraiment exceptionnel à cette époque.  C’est le Pape Pie X qui lui octroya cette permission.  Les rideaux restaient fermés autour de son lit durant plus de deux heures après la communion, alors qu’elle accomplissait son Action de grâces.

Mort de Luisa

Luisa rentra à la Maison du Père à l’âge de 81 ans, le 4 mars 1947, suite à une pneumonie qui dura quinze jours.  Ce fut la seule maladie dont elle souffrit durant sa longue vie. Sa mort fut marquée de phénomènes extraordinaires.  A cause des si nombreuses expériences de sorties hors-corps de son âme durant toute sa vie, les médecins mirent quatre jours avant de la déclarer réellement décédée. Comme à l’ordinaire Luisa était assise droite dans son lit avec quatre oreillers derrière elle.  Luisa ne s’appuyait jamais sur ceux-ci parce qu’elle n’avait pas besoin de sommeil.  Il fut impossible de l’allonger même avec l’aide de plusieurs personnes; seule sa colonne vertébrale était rigide.  Il fallut donc construire une tombe spéciale en forme de « L ». Contrairement à la rigidité habituelle de son corps lorsqu’elle voyageait la nuit avec Jésus à travers le monde et les siècles, voilà que maintenant son corps était flexible. Les médecins pouvaient bouger sa tête dans toutes les directions sans aucun effort, lever ses bras, plier ses poignets et ses doigts demeurés souples.  Ils levaient ses paupières et constataient que ses yeux étaient toujours brillants et non voilés. Luisa semblait encore en vie ou simplement endormie.  Après de nombreux examens, les médecins finirent par constater son décès. Elle demeura ainsi durant quatre jours sur son lit de mort sans aucun signe de décomposition bien qu’elle n’ait été aucunement embaumée. Nous pourrions ajouter beaucoup d’autres faits extraordinaires qui ont caractérisé la vie de Luisa Piccarreta et qui confirment d’une façon éloquente les nombreuses grâces spéciales qu’elle a reçues pour accomplir sa mission unique et exceptionnelle, dépassant  l’entendement humain.

Fiat !

Historique des écrits de Luisa Piccareta

Don Gennaro Di Gennaro, troisième confesseur de Luisa Piccarreta resta vingt -quatre ans à son service.  Percevant les merveilles du Seigneur sur son  âme, il ordonna à Luisa de mettre par écrit tout ce que la grâce de Dieu opérait en elle. Toutes les raisons d’échapper à cette obligation d’écrire furent vaines pour Luisa; même ses capacités littéraires limitées ne furent pas un motif suffisant pour la dispenser d’écrire. C’est ainsi que le 28 février de l’année 1899, Luisa commença à rédiger  son journal.  Le dernier cahier fut achevé le 28 décembre 1938. date à laquelle son cinquième et dernier confesseur,  Don Benedetto Calvi lui ordonna de cesser d’écrire. Pendant quarante ans, Luisa écrivit en tout trente six  volumes qui constituent fondamentalement son journal autobiographique, dont le titre fut donné par Jésus Lui-même:

« Le Royaume du Fiat au milieu des créatures, Le Livre du Ciel » 

Et, Jésus ajouta un sous-titre en disant au confesseur extraordinaire de Luisa, le Bienheureux  Annibale Di Francia: « Mon fils, le titre que tu donneras au livre que tu feras imprimer concernant  Ma Volonté Divine sera: « Le rappel des créatures à l’ordre, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu. » »

Ces trente-six volumes constituent un enseignement complet sur la Divine Volonté, nous révélant la vie intérieure de Jésus dans Son Humanité, le but de la création, le rôle de la Rédemption, le retour de l’homme à son état originel et l’Amour infini de Dieu envers ses créatures… Ces écrits constituent de véritables catéchèses mystiques et acétiques conformes au Magistère de l’Eglise.  Ces enseignements explicitent et éclairent d’une lumière nouvelle le contenu des Évangiles sans en modifier le sens profond. Le pilier central sur lequel ils reposent est le « NOTRE PÈRE … que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel » tel que Jésus l’a enseigné. Le premier volume raconte la vie de Luisa jusqu’au moment où elle reçut l’ordre d’écrire.  Il fut complété en 1926 par « Notes des souvenirs de son enfance. » De plus, Luisa écrivit un très grand nombre de prières, neuvaines selon l’enseignement reçu de Jésus pour nous apprendre à prier dans la Divine Volonté, c’est-à-dire en laissant  Jésus prier en nous comme Il le faisait dans Son Humanité. À la demande du Bienheureux Annibale Di Francia vers l’année 1913 ou bien 1914, elle écrivit les « Heures de la Passion » auxquelles elle ajouta  des réflexions pratiques quelques années plus tard.  Ces heures furent publiées une première fois en 1915.  Il y eut six éditions publiées en Italien qui reçurent l’Imprimatur. Luisa écrivit aussi trente-une méditations pour le mois de mai ayant pour titre: « La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté« Elle compléta ces méditations le 6 mai 1930.  Cet ouvrage parut en Italien sous le titre de: « La Regina Del Cielo Nel Regne Della Divina Volontà: Meditazioni da farsi, nel mese di maggio. per la Casa della Divina Volontà. » Luisa écrivit également plusieurs lettres et elle entretint surtout dans les dernières années de sa vie, une importante correspondance avec des âmes pieuses qui profitèrent de ses conseils et des lumières qu’elle avaient reçues de Jésus pour apprendre la façon de vivre et de prier dans la Divine Volonté. En 1926, les dix-neuf premiers volumes (seuls écrits disponibles à ce moment-là) reçurent l’Imprimatur de l’Archevêque Mgr. Guiseppe Leo et le « Nihil Obstat » du Bienheureux  Annibale Di Francia,  Censeur Ecclésiastique nommé par l’Archevêque de Trani;  en d’autres termes, les écrits sont considérés par l’Eglise comme étant exempts d’erreurs concernant la foi et la morale telles qu’interprétées par l’Eglise Catholique. Après la mort de Luisa, le 4 mars 1947, il s’écoula une vingtaine d’années durant lesquelles ses écrits rencontrèrent peu d’intérêt et furent mis en veilleuse. Cependant, les témoins qui l’avait connue personnellement et avaient été touchés par les écrits, ne perdaient pas leur ferveur.  Ils attestèrent avec conviction comment leur vie  fut changée par les écrits et la vie exemplaire de Luisa. Une nouvelle montée d’intérêt commença à poindre vers la fin des années 1960.  Bien que le Bienheureux  Annibale Di Francia, fondateur des Pères Rogationnistes du Sacré-Coeur et des Filles du Divin Zèle, voulait publier les dix-neuf premiers volumes du « Livre du Ciel« , il mourut avant d’avoir accompli ce travail. C’est l’Association de la Divine Volonté à Milan, Italie qui en fit la publication dans les années 1970.  Par la suite, ils furent traduits en Espagnol , certains en Anglais et en d’autres langues.  Une version française pro-manuscrite (non officielle) de certains volumes existe présentement au Québec depuis 1999. En 1994 , avant l’ouverture du procès de béatification de Luisa Piccarreta, un tribunal fut établi pour investiguer sur sa vie et une équipe de théologiens pour scruter ses écrits.  Les « avocats du Diable » dont la tâche est de présenter des arguments contre la personne en cause de béatification ont été incapables d’évoquer une seule objection contre Luisa et ses écrits. Le 28 mars 1994 , les écrits reçurent le « Non Obstare » du Cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi. De plus, le Cardinal Angelo Felici, Préfet de la Sacré Congrégation de la Cause des Saints, donna également le « Non Obstare ».  Il signa une lettre Historique (officielle) envoyée à l’Archevêque Carmelo Cassatio de l’Archidiocèse de Trani où Luisa vivait, lui précisant qu’il était heureux de lui faire part qu’il n’y avait aucune objection de la part du Vatican pour l’ouverture officielle de la Cause de béatification de Luisa Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. Le 20 novembre 1994, en la fête du Christ-Roi, l’Archevêque Carmelo Cassatio ouvrit donc officiellement le procès de béatification. Le 8 juin 1995, la première version anglaise des dix-neuf premiers volumes, (écrite aux États-Unis par  Thomas Fahy, Président du Centre de la Divine Volonté à Jacksonville, Floride), reçue l’équivalent d’un imprimatur de Mgr. Guiseppe Carata (Trani, Italie). En Janvier 1996, le Cardinal Ratzinger fit sortir  les trente-quatre volumes du « Livre du Ciel » qui était retenu aux Archives du Vatican depuis cinquante-huit ans et, des photocopies furent remises à l’Archevêque Carmelo Cassatio de l’Archidiocèse de Trani et Président du Tribunal pour la Cause  de béatification de Luisa Piccarreta.  Les volumes trente-cinq et trente-six (écrits plus tard) lui furent également remis. En 1997, à l’intérieur du procès de béatification en cours, deux théologiens hautement qualifiés, nommés par l’Eglise pour la révision des écrits de Luisa ont soumis leurs rapports attestant qu’ils n’avaient trouvé en ces écrits rien qui fut contraire à la foi et la morale catholique. En résumé, le dossier complet concernant les écrits de Luisa Piccarreta est manifestement net de tout soupçon.  N’importe qui peut les livre avec une conscience claire et demeurer en paix. Que Dieu reçoive  toute la Gloire qui Lui revient, qu’Il a prévu recevoir de toute sa Création, sujet qui nous est superbement révélé dans le « Livre du Ciel ». Suite au Congrès international de Corato en octobre 2002, la Postulation pour la Cause de Béatification de Luisa a formé un comité d’assistance à la Cause, principalement dans le but d’aider la Postulation à produire la version officielle et autorisée des écrits de Luisa en anglais et en espagnol et pour produire des notes théologiques explicatives dans ces deux langues ainsi qu’en italien. Ce comité spécial qui a une très grande responsabilité inclus le Père Pablo Martin, le Père Carlos Massieu, Marianela Perez, Alejandra Acuña (pour la version espagnole), M. Stephen Patton (expert théologien),  M. Thomas Fahy (pour la version anglaise). Ce travail gigantesque est présentement en cours. 

Source : http://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-servante-de-dieu-luisa-piccarreta-suite

La Cause de Béatification de Luisa

Déjà de son vivant Luisa était connue comme « La Santa ».  Quelques années avant sa mort, le Bienheureux Annibale Di Francia écrivit ce bel éloge sur Luisa : «Il semble que Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lui qui multiplie toujours plus les merveilles de son Amour ait voulu former en cette vierge (dont Il disait qu’elle était la plus petite qu’Il ait pu trouver sur cette terre, dépourvue de toute instruction ) , un instrument adapté pour accomplir une mission  si unique et si sublime qu’elle ne peut être comparée à aucune autre, à savoir le Règne de la Divine Volonté sur la terre comme au ciel. »

C’est Jésus Lui-même qui l’affirma par ces Paroles: « Ta  mission est grande, parce qu’il ne s’agit pas seulement de ta sainteté personnelle, mais d’embrasser tous et tout afin d’étendre le Royaume de Ma Volonté à toutes les générations. » Luisa était donc la première nouvelle née de la Divine Volonté,  le Chef de file de la « seconde génération des enfants de la Lumière: les fils et filles de la Divine Volonté », la maîtresse de la science la plus sublime qui soit: la Divine Volonté, la secrétaire et l’écrivaine de Jésus.  Elle-même signait ses lettres : « la petite fille de la Divine Volonté« , titre qui est inscrit sur sa tombe dans la Paroisse Santa Maria Grecia à Corato. La mission de Luisa sur la terre fut toujours subordonnée à l’Église officielle.  Un grand nombre de témoignages très fiables ont été rendus concernant Luisa.  On compte parmi ces personnes des religieux et des prêtres, des théologiens, des professeurs, quelques futurs Évêques et Cardinaux et même un Bienheureux dont nous avons déjà fait mention le Père Annibale Di Francia.

Funérailles

Le 7 mars 1947, trois jours après sa mort, sa dépouille mortelle fut exposée pendant encore quatre jours à la vénération des fidèles venus de partout à travers le monde par milliers rendre un dernier hommage à  Luisa « La Santa », Ses funérailles furent un vrai triomphe; tout le Clergé séculier et religieux accompagna sa dépouille jusqu’en l’église-mère où la Liturgie funèbre fut célébrée. Dans l’après-midi Luisa fut enterrée dans la chapelle de la noble famille des Calvi.  Le 3 juillet 1963 sa dépouille fut transférée à l’église Santa Maria Grecia de Corato.

Association Luisa Piccarreta

En 1980, l’Archevêque Giuseppe Carata et Soeur Assunta Marigliano fondèrent l’Association Luisa Piccarreta à Corato, Italie avec le Siège Social dans le même édifice où Luisa avait vécu une bonne partie de sa vie. L’Archevêque écrivit fréquemment et fit plusieurs voyages au Vatican pour plaider la cause des écrits et de Luisa. Son successeur l’Archevêque Carmelo Cassati qui devint responsable de l’Archidiocèse où Luisa avait vécu, poursuivit ces efforts auprès de Rome ainsi que dans son diocèse.

Une année sainte

En 1993, à la fête du Christ-Roi, il inaugura une année sainte de prières pour la venue du Royaume de la Divine Volonté.  A cette occasion une messe solennelle fut célébrée dans la chapelle de l’Association située au premier étage du Siège Social International près du Centre de Corato.

Ouverture de la Cause de Béatification

Le 28 mars 1994, l’Église,  après des réunions au plus haut niveau , ordonna au Cardinal Felici, Préfet de la Congrégation Sacrée sur les Causes des Saints, d’envoyer une lettre officielle à son Excellence l’Archevêque Carmelo Cassatio déclarant que, de la part de Rome, il n’y avait aucun obstacle à l’ouverture de la Cause de la Béatification de Luisa Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. En mai 1994, suivant le protocole requis, l’Association Luisa Piccarreta avec la signature de Soeur Assunta Marigliano demanda par une pétition à l’Archevêque Carmelo Cassatio de commencer la Cause de Béatification de Luisa. Un postulant et des vice-postulants pour la Cause furent choisis pour former une Commission Officielle sous l’autorité de l’Église. Les remarques de l’Archevêque concernant Luisa indiquaient qu’elle avait été victime de l’Amour,  victime de l’Obéissance avec pour seule préoccupation le Règne de la Volonté Divine. Le postulant, Msgr. Felice Posa est un avocat  de Droit Canon  hautement qualifié dans le domaine de la Loi Canonique. Des visiteurs de plusieurs pays assistèrent à la Messe d’ouverture de la Cause et à la mise en place du Tribunal officiel. Environ soixante personnes venues des États-Unis, deux de Costa Rica, d’autres du Mexique, de l’Équateur, d’Espagne, d’Italie et du Japon assistèrent à cette Messe d’ouverture de la Cause ainsi que plusieurs prêtres bien informés sur la spiritualité du Don de la Divine Volonté.  Notons parmi eux la présence des Pères John Brown, Carlos Masseu, Thomas Celso et Michaël  Adams et certaines personnes qui avaient connu Luisa de son vivant.Des descendants de la soeur de Luisa étaient également présents à la Messe.  L’église était complètement remplie. Le 20 novembre 1994, la Messe fut célébrée dans l’ancienne église mère de Corato en la fête du Christ-Roi.

Tribunal officiel

L’Archevêque Carmelo Cassatio, à la tête du Tribunal, procéda à l’assermentation officielle et l’installation des six membres du Tribunal : l’Archevêque Cassatio, Msgr. Felice Posa, Msgr. Pietro Ciraselli, Padre G. Bernardino Bucci, le Père John Brown et Mr. Cataldo Lurillo. En mars 1997, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Luisa, il fut annoncé publiquement que le Tribunal responsable de la Cause de Luisa avait déterminé unanimement qu’elle avait vécu une vie d’héroïque vertu et que ses expériences mystiques étaient authentiques. Le 2 février 1998, Mgr. Carmelo Cassatio a établi la Commission Diocésaine « La servante du Seigneur Luisa Piccarretta » et l’Office diocésain pour la Cause de Béatification de la servante du Seigneur Luisa Piccarreta dont les tâches sont décrites dans les statuts appropriés et qui ont aidé à faire avancer la Cause de Béatification et la Version Officielle des écrits de Luisa Piccarreta. Cette Commission Diocésaine a été dissoute lors de la fermeture de la Cause de Béatification au niveau diocésain.

Transfert de la cause de Béatification à Rome

Du 27 au 29 0ctobre 2005 s’est tenu à Corato le 3ième  Congrès International sur la Divine Volonté au cours duquel a eu lieu la fermeture de la Cause de Béatification de Luisa Piccarreta au niveau de l’Archidiocèse de Trani-Barletta-Bisceglie et le transfert de sa Cause de Béatification à Rome. Durant ce Congrès, le Maire de la ville de Corato fit une cérémonie solennelle pour changer le nom de la rue où Luisa vécut la majeure partie de sa vie. Le nom de la rue qui portait antérieurement le nom de « Via N. Suaro » fut changé pour : «  Via Luisa Piccarreta, Serva de Dio (Servante de Dieu) ». La cérémonie de clôture eut lieu en l’Église Mère de Corato là où Luisa avait été baptisée le dimanche 23 avril 1865. L’Archevêque Pichierri était le célébrant  principal de la Messe solennelle après laquelle il présida à l’application officielle des sceaux sur les boîtes de bois contenant les documents concernant la Cause de Béatification et les écrits de Luisa et qui devaient être envoyés à Rome. Quelques jours plus tard, suite à l’arrivée à Rome de ces boîtes scellées, un nouveau postulateur pour la Cause de Béatification fut nommé. Il s’agit d’une femme Madame Silvia Monica Corrales, née en Argentine. Il n’y a désormais plus aucun tribunal pour la Cause de Luisa dans son Diocèse. Tout ce qui concerne la Cause de Béatification de Luisa relève maintenant de Rome et sa Cause est tout particulièrement dans les mains de Dieu qui désire plus que tout que le Royaume de sa Divine Volonté règne enfin sur la terre comme au Ciel comme c’était le cas à l’origine dans le Jardin d’Éden. Prions avec ferveur et persévérance pour la Béatification de Luisa ce qui ouvrirait grandes les portes de l’Église pour que ce Don de la Vie dans la Divine Volonté soit reconnu et enseigné au sein même de l’Église par ses pasteurs et ainsi hâterait la venue de ce Royaume de la Divine Volonté sur notre terre, un Royaume de Paix, de Sagesse, de Lumière et d’Unité.

Assistance de Luisa

Depuis l’ouverture de sa Cause de Béatification, Luisa donne tous les signes de son assistance sur la terre.  On rapporte plusieurs miracles survenus grâce à son intercession dans plusieurs pays et qui ont été soumis au Tribunal pour investigation. Un choix de prières pour faire une neuvaine à Luisa Piccarreta en vue d’obtenir une faveur particulière est inclus ci-après. Pour toute faveur obtenue par l’intercession de Luisa, veuillez aviser l’Association Franco-Canadienne Luisa Piccarreta dont les coordonnées sont inscrites sous le thème : Association Franco-Canadienne Luisa Piccarreta.

Il est demandé par les responsables de la Cause à Rome de ne pas écrire de lettres au Vatican pour montrer votre support à la Cause de Béatification de Luisa. Toute lettre ne ferait que retarder le processus de la Cause de Béatification et ne serait d’aucune influence sur le Vatican parce que le Vatican a ses propres critères et procédures déjà établis et inchangeables et que par politesse les responsables doivent répondre à toutes ces lettres ce qui enlève du temps précieux pour l’avancement de la Cause. L’unique critère par lequel l’Église juge en fin de compte les mérites d’un candidat à la sainteté est celui qui se réfère aux deux « I ». Le premier « I » est l’imitation de Jésus-Christ et le second « I » est l’intercession. Cela signifie que l’Église regarde les preuves de la puissante intercession de cette âme après sa mort. Les autres critères tels les stigmates, la bilocation, la lecture dans les âmes et d’autres phénomènes mystiques ne font pas partie du critère pour la sainteté. 

Pèlerinages

De plus en plus de personnes viennent visiter le Siège Social de l’Association Luisa Piccarreta qui se trouve dans la maison où Luisa vécue et où  commença sur la terre le troisième Fiat de Dieu, le Fiat de la Sanctification. 

Prière pour obtenir une faveur et implorer la Béatification de 

Luisa Piccarreta

Ô Coeur Sacré de mon Jésus, qui a choisi ton humble servante Luisa comme messagère du règne de la Volonté Divine et comme ange de réparation pour les innombrables fautes qui affligent ton Divin Coeur, je te prie humblement de m’accorder la grâce que j’implore de ta Miséricorde par son intercession, afin qu’elle soit glorifiée sur la terre comme tu l’as déjà récompensée au Ciel, Amen.

Pater, Ave, Gloria

Ô Coeur Divin de mon Jésus, qui a donné à ton humble servante Luisa, victime de ton Amour, la force de souffrir pendant toute sa vie les affres de ta douloureuse Passion, fais en sorte que, pour ta plus grande gloire, resplendisse bientôt sur son front l’auréole des bienheureux.  Et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu’humblement je te demande.

Pater, Ave, Gloria

Ô Cœur Miséricordieux de mon Jésus qui, pour le salut et la sanctification de tant d’âmes, a daigné garder sur la terre pendant de longues années ton humble servante Luisa,la Petite Fille de la Divine Volonté, exauce ma priêre : qu’elle soit bientôt glorifiée par ta Sainte Église et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu’humblement je te demande.

Pater, Ave, Gloria.

Ô Très Sainte Trinité, Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné que, lorsque nous prions, nous devons demander que le nom de notre Père du Ciel soit toujours glorifié, que sa Volonté soit faite sur la terre et que son Royaume vienne parmi nous. Dans notre grand désir de faire connaître son Royaume d’Amour, de Justice et de Paix, nous vous demandons humblement de glorifier votre servante Luisa, la Petite Fille de la Volonté Divine qui, par ses prières constantes et ses grandes souffrances, a ardemment intercédé au salut des âmes et de la venue du Royaume de Dieu en ce monde. À son exemple, nous vous prions, Père, Fils et Esprit Saint, de nous aider à embrasser joyeusement nos croix sur cette terre de telle manière que, nous aussi, nous glorifiions le Nom de notre Père du ciel et entrions dans le Royaume de la Volonté Divine.  Amen.

Pater, Ave, Gloria.

Nulla osta pour l’impression, Trani, 27 novembre 1948

Fr. Reginaldo ADDAZI O.P.  Archevêque

Texte extrait du site www.luisapiccarreta.ca

Saint Jean-Paul II avait annoncé le déploiement de la Sainteté dans la Divine Volonté pour notre temps

Source : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/letters/1997/documents/hf_jp-ii_let_19970516_rogazionisti.html

Dieu Lui-même avait prévu de provoquer cette “nouvelle et divine” sainteté avec laquelle l’Esprit Saint désire enrichir les Chrétiens à l’aube du troisième millénaire, dans le dessein de “faire du Christ le coeur du monde”

Extrait du § 6 du message aux Pères Rogationistes à l’occasion du premier centenaire de la fondation de la Congrégation des Pères Rogationistes du Coeur de Jésus(1897-1997)

Source : http://sainterosedelima.com/le-royaume-de-la-divine-volonte/#benoit-xvi-et-la-volonte-de-dieu

Benoît XVI et la Volonté de Dieu

« L’amitié n’est pas seulement connaissance, elle est surtout communion du vouloir. Elle signifie que ma volonté grandit vers le « oui » de l’adhésion à la sienne. Sa volonté, en effet, n’est pas pour moi une volonté externe et étrangère, à laquelle je me plie plus ou moins volontiers, ou à laquelle je ne me plie pas. Non, dans l’amitié, ma volonté en grandissant s’unit à la sienne, sa volonté devient la mienne et ainsi, je deviens vraiment moi-même » (BENOÎT XVI 29 juin 2011) « Là où se fait la Volonté de Dieu se trouve le ciel, parce que l’essence du ciel c’est de ne faire plus qu’une seule chose avec la Volonté de Dieu » (Jésus de Nazareth).

« Il y a la troisième expression de la prière de Jésus et c’est elle qui est décisive, là où la volonté humaine adhère pleinement à la volonté divine. Jésus, en effet, conclut en disant avec force : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Mc 14, 36c).  Dans l’unité de la personne divine du Fils, la volonté humaine trouve sa pleine réalisation dans l’abandon total du Moi au Toi du Père, appelé Abba. Saint Maxime le Confesseur affirme qu’à partir du moment de la création de l’homme et de la femme, la volonté humaine est orientée par la volonté divine et c’est précisément dans le « oui » à Dieu que la volonté humaine est pleinement libre et trouve sa réalisation. Malheureusement, à cause du péché, ce « oui » à Dieu s’est transformé en opposition : Adam et Eve ont pensé que le « non » à Dieu était le sommet de la liberté, signifiait être pleinement soi-même. Jésus sur le Mont des Oliviers ramène la volonté humaine au « oui » total à Dieu ; en Lui la volonté naturelle est pleinement intégrée dans l’orientation que lui donne la Personne Divine. Jésus vit son existence selon le centre de sa Personne : le fait d’être Fils de Dieu. Sa volonté humaine est attirée dans le Moi du Fils, qui s’abandonne totalement au Père. Ainsi, Jésus nous dit que ce n’est que dans la conformation de sa propre volonté à celle de Dieu, que l’être humain arrive à sa hauteur véritable, devient « divin » ; ce n’est qu’en sortant de lui, ce n’est que dans le « oui » à Dieu que se réalise le désir d’Adam, de nous tous, celui d’être complètement libres. C’est ce que Jésus accomplit au Gethsémani : en transférant la volonté humaine dans la volonté divine naît l’homme véritable, et nous sommes rachetés » (Audience générale du 1 février 2012).

La Divine Volonté dans la liturgie de la Sainte Eglise

Nous pouvons lire à l’oraison des vêpres du samedi de la première semaine de l’Avent, (semaine I du psautier), le 7 décembre 2019, jour où nous fêtions Saint Ambroise, évêque et docteur de l’Eglise :

« Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils ; mais éveille en nous cette intelligence du coeur qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie ».

Consécration à la Divine Volonté de Luisa

« Ô adorable et Divine Volonté, me voici devant l’immensité de ta Lumière. Que ton éternelle Bonté m’ouvre les portes et me fasse entrer en Toi pour y vivre ma vie. Ô adorable Volonté, je me prosterne devant ta Lumière, moi, la dernière de toutes les créatures, pour que Tu me places toi-même dans le petit groupe des filles et des fils de ton suprême Fiat.

Ô Divine Volonté, prosternée dans mon néant, je demande tes Lumières et Te supplie de me plonger en Toi et d’écarter de moi tout ce qui n’est pas de Toi. Tu seras ma vie, le centre de mon intelligence, le ravissement de mon cœur et de tout mon être.

Je ne veux plus que la volonté humaine vive dans mon cœur. Je vais la rejeter loin de moi et ainsi construire en moi le nouveau Paradis de paix, de bonheur et d’amour. Là, je serai toujours joyeuse. J’aurai une force singulière et une sainteté qui sanctifiera toutes choses et les amènera à Toi.

Prosternée devant Toi, ô Divine Volonté, je demande l’aide de la très Sainte Trinité afin que je puisse vivre dans ton cloître d’Amour et que soit rétablie en moi l’ordre premier de la Création, comme à l’origine, Ô Maman céleste, Reine du Royaume du Divin Fiat, prends ma main et introduis-moi dans la Lumière de la Divine Volonté. Ma très tendre Maman, tu seras mon guide et tu m’enseigneras comment vivre dans cette Volonté, et comment y demeurer à tout jamais.

Céleste Maman, je me consacre entièrement à ton Cœur Immaculé, Tu m’enseigneras la doctrine de la Volonté Divine et j’écouterai très attentivement tes enseignements. Tu me couvriras de ton manteau afin que le serpent infernal n’ose pas pénétrer dans cet Éden sacré pour m’entraîner et me ramener dans le labyrinthe de la volonté humaine.

Jésus, Cœur de la très Sainte et Divine Volonté, Tu me donneras ton Feu pour qu’il me brûle, me consume, me nourrisse, et que soit consolidée en moi la Vie dans la Divine Volonté. Saint Joseph, tu seras mon protecteur, le gardien de mon cœur, et tu conserveras dans tes mains les clés de ma volonté. Tu garderas mon cœur jalousement et ne me le remettras plus jamais afin que je ne puisse jamais quitter la Divine Volonté. Mon Ange Gardien garde-moi, défends-moi et aide-moi en tout afin que mon éden puisse fleurir et attirer tous les hommes dans le Royaume de la Divine Volonté. Amen. Fiat ».


Dans la Sainte Divine Volonté, j’entre en vous Seigneur Jésus et je me transforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion, j’entre dans la vie de chaque homme, d’Adam jusqu’au dernier, et je lie ma prière à chacun d’eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :

1. Au soleil et à tous les corps célestes de l’univers.

2. A chaque photon d’énergie et de lumière de tous les soleils de l’univers qui ont existé, existent ou existeront.

3. A chaque plante qui a existé, existe ou existera.

4. A chaque fleur qui a existé, existe ou existera.

5. A chaque brin d’herbe et à chaque feuille qui ont existé, existent ou existeront.

6. A chaque goutte d’eau qui a existé, existe ou existera.

7. A chaque molécule d’air qui a existé, existe ou existera.

8. A chaque animal, oiseau, poisson et insecte qui ont existé, existent ou existeront.

9. A chaque mouvement de chaque créature qui a existé, existe ou existera.

10. Au son fait par chaque créature qui a existé, existe ou existera.

11. A chaque molécule de la Création qui a existé, existe ou existera.

12. A chaque respiration de chaque créature qui a existé, existe ou existera.

13. A chaque battement de coeur de chaque créature qui a existé, existe ou existera.

14. A chaque ouvrage de chaque créature qui a existé, existe ou existera.

15. A chaque pensée de chaque créature qui a existé, existe ou existera.

16. A chaque pas de chaque créature qui a existé, existe ou existera.

17. A chaque prière qui a été dite, est dite ou sera dite.

18. Aux réparations liées à tout ce qui est mentionné ci-dessus.

19. Au Fiat de Dieu à tout ce qui est mentionné ci-dessus.

20. Au fiat de Luisa à tout ce qui est mentionné ci-dessus.

De plus, ô Père :

21. Je joins un je t’aime avec ta Volonté à chaque chose mentionnée ci-dessus.

22. Je joins une prière de contrition à chaque chose mentionnée ci-dessus.

23. Je joins une prière d’intercession pour la conversion des pécheurs  à chaque chose mentionnée ci-dessus.

24. A chaque chose mentionnée ci-dessus, je joins le voeu que se manifeste tout ce qui manque à la gloire de Dieu à cause de la volonté humaine.

25. J’offre tous mes battements de coeur et respirations d’aujourd’hui pour le salut des âmes.

26. Je lie ma prière à chaque proton, neutron et électron de la Création.

27. Je lie ma prière au vent qui souffle et répand la divine fraîcheur.

Dans la Sainte Divine Volonté, j’entre en vous Seigneur Jésus et je me trnasforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion, j’entre dans la vie de chaque homme, d’Adam jusqu’au dernier, et je lie ma prière à chacun d’eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :

1. Aux respirations de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

2. Aux soupirs de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

3. Aux pas de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

4. Aux regards de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

5. Aux battements de coeur de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

6. Aux larmes de joie de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

7. Aux larmes d’amertume de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

8. Aux prières de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

9. Aux pensées de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

10. Aux souffrances de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

11. A chaque molécule de chair de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

12. A chaque parole de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

13. A chaque languissement de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

14. A chaque particule de nourriture consommée par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph sur la terre.

15. A toutes les souffrances de Notre-Seigneur, Notre-Dame pendant que Notre-Seigneur était dans le sein de sa Mère.

16. A chaque acte de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.

17. A tous les échanges faits par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph durant leur vie terrestre.

18. A chaque acte divin accompli par Notre-Seigneur et Notre-Dame durant leur vie terrestre.

19. A chaque acte maternel accompli par Notre-Dame durant sa vie terrestre.

20. A chaque molécule de sang et de chair répandue par Notre-Seigneur Jésus-Christ pendant sa Passion.

21. Aux fruits de la Résurrection, de l’Ascension et de la Pentecôte pour les chrétiens.

22. A la gloire attachée à la vie publique de Notre-Seigneur.

23. A toutes les souffrances cachées de la Passion de Notre-Seigneur.

24. A tous les actes intérieurs de la vie cachée de Notre-Seigneur.

25. A toutes les communications effectuées entre Jésus et les hommes.

26. Aux réactions émotives à la Passion vécues par les créatures depuis Adam jusqu’au dernier homme.

27. Aux réactions émotives à la Passion vécues par les créatures célestes.

28. Aux réparations pour les méfaits des ennemis de Notre-Seigneur sur la terre.

29. A chaque son de voix émis par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph sur la terre.

30. Aux réparations des temps passés, présents et futurs pour les moqueries subies par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

31. Au Fiat de Marie associé à tout ce qui est mentionné ci-dessus.

32. Au Fiat de Luisa associé à tout ce qui est mentionné ci-dessus.

33. Aux fruits des prières de Notre-Seigneur pendant ses nuits terrestres.

34. Aux prières de toutes les créatures vivant dans la Divine Volonté qui ont été, sont ou seront.

35. A tous les actes humains tranformés en actes divins dans la Divine Volonté.

36. A chaque mort mystique vécue par Notre-Seigneur durant sa vie cachée.

37. A chaque goutte de sang versée par Notre-Seigneur quand il fut circoncis.

38. A chaque larme versée par Notre-Seigneur, Notre-Dame et Saint Joseph pendant la ciconcision.

39. A toutes les vies divines formées par les actes de Notre-Dame durant sa vie terrestre.

40. A toutes les vies divines formées par les actes des enfants de la Divine Volonté qui ont été, sont ou seront.

Ô Seigneur Jésus :

41. Je vous dis un je vous aime avec votre Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.

42. Je greffe une prière de contrition à chaque chose mentionnée ci-dessus.

43. Je vous rends grâce pour votre Fiat prononcé en faveur des hommes.

44. Je vous offre réparation pour le rejet de votre Volonté par les hommes qui agissent avec leur propre volonté.

45. Je réclame une âme à chacun des battements de mon coeur et à chacune de mes respirations de ce jour.

46. Que cette prière répare pour tous les péchés commis contre vous.

47. Honneur et gloire à la Divine Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.

« Oh ! la fécondité de tous ces actes ! Pas même la créature qui les fait peut l’évaluer »

(Notre-Seigneur Jésus à Luisa, le 25 avril 1922)

TOURNEE DE LA SANCTIFICATION

Dans la Sainte Divine Volonté, j’entre en vous Seigneur Jésus et je me trnasforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion, j’entre dans la vie de chaque homme, d’Adam jusqu’au dernier, et je lie ma prière à chacun d’eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :

1. Au sacrement du Baptême et aux saintes pratiques s’y rattachant qui auraient dû être observées, l’ont été, le sont ou le seront.

2. Au sacrement de la Confirmation et aux saintes pratiques s’y rattachant qui auraient dû être observées, l’ont été, le sont ou le seront.

3. Au sacrement du Mariage et aux saintes pratiques s’y rattachant qui auraient dû être observées, l’ont été, le sont ou le seront.

4. Au sacrement de l’Eucharistie et aux saintes pratiques s’y rattachant qui auraient dû être observées, l’ont été, le sont ou le seront.

5. Au sacrement de l’Ordre et aux saintes pratiques s’y rattachant qui auraient dû être observées, l’ont été, le sont ou le seront.

6. Au sacrement de la Réconciliation et aux saintes pratiques s’y rattachant qui auraient dû être observées, l’ont été, le sont ou le seront.

7. Au sacrement des malades et aux saintes pratiques s’y rattachant qui auraient dû être observées, l’ont été, le sont ou le seront.

8. Aux interventions passées, présentes ou futures de l’Esprit Saint.

9. A chaque mot de chaque messe qui aurait dû être dite, l’a été, l’est actuellement ou le sera.

10. Au Fiat de Marie relié à tout ce qui est mentionné ci-dessus.

11. Au Fiat de Luisa relié à tout ce qui est mentionné ci-dessus.

Ô Seigneur Jésus :

12. J’associe un je vous aime avec votre Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.

13. J’associe une prière de contrition à chaque chose mentionnée ci-dessus.

14. Honneur et gloire à la Divine Volonté pour chaque chose mentionnée ci-dessus.

15. Je fais une prière de réparation et de contrition pour chaque avortement qui a été, est ou sera perpétré.

16. Je réclame des âmes à chacun des battements de mon coeur et à chacune de mes respirations de ce jour.

Je répare pour :

17. Les abus reliés au sacrement du Baptême qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.

18. Les abus reliés au sacrement de la Confirmation qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.

19. Les abus reliés au sacrement du Mariage qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.

20. Les abus reliés au sacrement de l’Eucharistie qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.

21. Les abus reliés au sacrement de l’Ordre qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.

22. Les abus reliés au sacrement de la Réconciliation qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.

23. Les abus reliés au sacrement des malades qui ont été commis, sont commis actuellement ou le seront.

24. Les fautes contre les dix commandements de Dieu qui ont été commises, sont commises actuellement ou le seront.

Révélations de Notre Seigneur Jésus sur Sa Sainte Humanité

Notre Seigneur Jésus n’avait ni la foi ni l’espérance, mais seulement l’Amour

« Je n’avais ni la foi ni l’espérance parce que j’étais Dieu ; Je n’avais que l’Amour » (6 novembre 1906, tome 7, page 53).

La souffrance infinie de l’Homme-Dieu

« Regarde en moi combien de millions de croix contient mon Humanité. Ainsi, les croix reçues de ma Volonté furent incalculables, ma souffrance était infinie , je gémissais sous le poids d’une souffrance infinie. Cette souffrance infinie avait un tel pouvoir qu’elle me donnait la mort à tous les instants en me donnant une croix pour chaque acte de la volonté humaine opposée à la Volonté Divine. 

La croix provenant par ma Volonté n’est pas faite de bois, laquelle ne nous fait ressentir que son poids et sa souffrance, elle est plutôt une croix de lumière et de feu, qui brûle, consume et s’implante de telle manière à ne former qu’un avec celui qui la reçoit » (28 novembre 1923, tome 16, pages 64 et 65).

Notre Seigneur Jésus à la servante de Dieu Luisa Piccarreta, dont les écrits reçurent le « Non Obstare » (ne pas empêcher) du Cardinal Ratzinger (devenu le Pape Benoît XVI), alors Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi le 28 mars 1994 :

Le grand bien que le Royaume du divin Fiat apportera. Comment il sera le préservateur de tous les maux, de toute maladie. 

Les corps ne seront plus sujets à la décomposition, mais resteront composés dans leur sépulcre. 

Tout comme la Vierge, qui n’a accompli aucun miracle, a fait le grand miracle de donner un Dieu aux créatures, celle qui doit faire connaître le Royaume accomplira le grand miracle de donner une Divine Volonté(22 octobre 1926)

Je pensais au saint et divin Vouloir, et je me disais : « Mais, quel sera le grand bien de ce Royaume du Fiat suprême ? » Et Jésus, interrompant ma pensée, bougea rapidement en moi et me dit :Ma fille, quel sera le grand bien ? ! Quel sera le grand bien ? ! Le Royaume de mon Fiat contiendra tous les biens, tous les miracles, tous les prodiges les plus sensationnels ; plus encore, il les surpassera tous ensemble.

Et si un miracle signifie rendre la vue à un aveugle, redresser un infirme, guérir un malade, ressusciter un mort, etc.,le Royaume de ma Volonté aura l’aliment préservateur, et pour toutes les créatures qui y entreront, il n’y aura aucun risque de devenir aveugle, infirme ou malade. La mort n’aura plus aucun pouvoir sur l’âme ; et si elle l’aura encore sur le corps, ce ne sera plus une mort, mais un passage. Sans la nourriture du péché et une volonté humaine dégradée qui produisaient la corruption, et, avec l’aliment préservateur de ma Volonté, les corps ne seront plus sujets à la décomposition et à devenir horriblement corrompus au point de semer la peur, même parmi les plus forts, comme c’est maintenant le cas ; mais ils resteront composés dans leur sépulcre en attendant le jour de la résurrection de tous.

Crois-tu que c’est un plus grand miracle de donner la vue à un aveugle, de redresser un infirme, de guérir un malade, ou bien d’avoir un moyen de préservation de sorte que l’œil ne puisse jamais perdre la vue, qu’on puisse toujours marcher bien droit, être toujours en bonne santé ? Je crois que le miracle de préservation est plus grand que le miracle qui survient après un malheur. 

Voilà la grande différence entre le Royaume de Rédemption et le Royaume du Fiat suprême : dans le premier, le miracle était pour les pauvres créatures à qui, comme aujourd’hui, il arrive un malheur ou un autre ; et c’est pourquoi j’ai donné l’exemple, extérieurement, d’opérer différentes sortes de guérisons qui étaient un symbole des guérisons que je donnais aux âmes, lesquelles retourneront facilement à leur infirmité. Le second sera un miracle de préservation, parce que ma Volonté possède le pouvoir miraculeux, et celles qui se laissent dominer par lui ne seront plus sujettes au mal. Par conséquent, il ne sera pas nécessaire de faire des miracles parce que toutes seront toujours gardées en bonne santé, belles et saintes – dignes de cette beauté sortie de nos mains créatrices en créant la créature. 

Le Royaume du divin Fiat fera le grand miracle du bannissement de tous les maux, de toutes les misères, de toutes les peurs, parce qu’il n’accomplira pas un miracle selon le temps et les circonstances, mais gardera les enfants de son Royaume en lui-même avec un acte de miracle continuel, et pour les préserver de tous les maux en faisant d’eux les enfants de son Royaume. Cela, dans les âmes ; mais il y aura aussi de nombreuses modifications dans les corps, parce que c’est toujours le péché qui est la nourriture de tous les maux. Le péché enlevé, il n’y aura plus d’aliment pour le mal ; de plus, comme ma Volonté et le péché ne peuvent coexister, la nature humaine aura également ses effets bénéfiques.

Ma fille, ayant à préparer le grand miracle du Royaume du Fiat suprême, je fais avec toi, fille première-née de ma Volonté, ce que j’ai fait avec la Reine souveraine, ma Maman, quand j’ai dû préparer le Royaume de Rédemption. 

Je l’ai attirée tout près de moi. Je l’ai gardée si occupée dans son intérieur afin de pouvoir former avec elle le miracle de la Rédemption pour lequel il y avait un si grand besoin. Il y avait tant de choses que nous devions faire, refaire, et compléter ensemble, que j’ai dû cacher dans son apparence extérieure tout ce qui pourrait être appelé miracle, à l’exception de sa parfaite vertu. En cela, je l’ai rendue plus libre afin de lui laisser traverser la mer infinie du Fiat éternel, et qu’elle puisse avoir accès à la divine Majesté pour obtenir le Royaume de Rédemption. 

Qu’est-ce qui serait le plus grand : que la céleste Reine eût rendu la vue aux aveugles, la parole aux muets, et ainsi de suite, ou est-ce le miracle de faire descendre le Verbe éternel sur la terre ? Les premiers auraient été des miracles accidentels, passagers et individuels ; le second est un miracle permanent – il est là pour toutes celles qui le veulent. Par conséquent, les premiers auraient été comme des riens par rapport au second. Elle était le vrai soleil, celui qui, éclipsant toutes choses, éclipsant le Verbe même du Père en elle-même, tous les biens, tous les effets et les miracles que la Rédemption a produits, a fait germer d’elle la lumière. Mais, comme le soleil, elle produisit des biens et des miracles sans se laisser voir elle-même ni désigner comme la cause première de toute chose. En fait, tout le bien que j’ai fait sur la terre, je l’ai fait parce que l’Impératrice du ciel est parvenue au point d’avoir son empire dans la Divinité ; et par son empire, elle m’attira du ciel pour me donner aux créatures. Je fais maintenant la même chose avec toi pour préparer le Royaume du Fiat suprême.

Je te garde avec moi, je te fais traverser sa mer infinie pour te donner accès au Père céleste afin que tu puisses le prier, le conquérir, avoir sur lui son empire pour obtenir le Fiat de mon Royaume. Et afin de remplir et de consumer en toi toute la puissance miraculeuse nécessaire pour former un Royaume si saint, je te garde continuellement occupée dans ton intérieur par l’œuvre de mon Royaume ; je t’envoie continuellement faire des rondes afin de refaire, de compléter tout ce qui est nécessaire, et que toutes devraient faire pour former le grand miracle de mon Royaume. 

Extérieurement, je ne laisse rien de miraculeux apparaître en toi, sinon la lumière de ma Volonté.

Certains pourraient dire : ‘Comment cela se peut-il ? Jésus béni manifeste tant de prodiges à cette créature concernant son Royaume du divin Fiat, et les biens qu’il apportera surpasseront la Création et la Rédemption, mieux encore, ce sera la couronne de l’un et de l’autre ; 

mais malgré un si grand bien, rien de miraculeux ne peut se voir en elle, extérieurement, en confirmation du grand bien de ce Royaume du Fiat éternel, alors que les autres saints, sans le prodige de ce grand bien, ont fait des miracles à tous les pas.’ Mais s’ils considèrent ma chère Maman, la plus sainte de toutes les créatures, et le grand bien qu’elle avait en elle à apporter aux créatures, personne ne peut se comparer à elle qui opéra le grand miracle de concevoir en elle le Verbe divin, et le prodige de donner Dieu à chaque créature. Et devant ce grand prodige jamais encore ni vu ni entendu, de pouvoir donner le Verbe éternel aux créatures, tous les autres miracles mis ensemble sont comme de petites flammes devant le soleil. Celui qui peut le plus, peut le moins. De la même manière, face au miracle du Royaume de ma Volonté restauré chez les créatures, tous les autres miracles seront de petites flammes devant le grand Soleil de ma Volonté. Toute parole, vérité et manifestation sur ce Royaume est un miracle sorti de ma Volonté en préservateur de tous les maux ; c’est comme attacher les créatures à un bien infini, à une très grande gloire et à une nouvelle beauté – pleinement divins. 
            
Chaque vérité sur mon Fiat éternel contient plus de puissance et de prodigieuse vertu que si un mort était ressuscité, un lépreux guéri, un aveugle recouvrait la vue ou un muet pouvait parler. 

En fait, mes paroles sur la sainteté et la puissance de mon Fiat vont faire revenir les âmes à leur origine ; elles les guériront de la lèpre de la volonté humaine. 

Elles leur donneront la vue pour voir les biens du Royaume de ma Volonté, car jusqu’à maintenant, elles étaient aveuglesElles rendront la parole à beaucoup de créatures muettes qui, si elles pouvaient dire beaucoup d’autres choses, étaient comme beaucoup sans paroles seulement pour ma Volonté ; et elles opéreront le grand miracle de pouvoir donner à chaque créature une Divine Volonté qui contient tous les biens.

Originalité des messages de Luisa Piccarreta (4e partie) Par Marcel Laflamme

Le Seigneur, via son mouvement prophétique en Eglise, annonce son renouveau mondial dont on voit déjà les premières pousses liées à la transformation des cœurs. Entre autres, Il prédit le grand Avertissement, la purification universelle et le début d’une ère nouvelle de paix.

Maintenant, on commence à mieux connaître la messagère Luisa Piccarreta qui a écrit une quarantaine de volumes dont la moitié avait l’Imprimatur avant sa mort tandis que l’autre partie a reçu l’approbation durant son procès de béatification qui est en cours actuellement. Voyons succinctement quel est l’apport distinctif de ses œuvres au moyen de quatre transformations innovatrices annoncées:

1. L’inauguration de l’ère nouvelle du Fiat de la sanctification: établissement du royaume de la divine Volonté

Le temps prévu par Dieu est arrivé. Il a donné ses Enseignements à Luisa Piccarreta, afin de former les enfants de la divine Volonté pour y établir son règne. Nous sommes dans la phase de la restauration finale du royaume de la divine Volonté conformément aux promesses contenues dans le Notre Père: «Que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.» C’est la récupération du don des Dons que nos premiers parents possédaient avant la faute, don que Luisa Piccarreta reçut à l’âge de 24 ans, une année après son mariage mystique et qui inaugurait l’ère nouvelle du fiat de la sanctification.

Jésus dit à Luisa: «Je ne pourrais accorder une plus grande grâce en ces temps si troublés et de vertigineuse descente dans le mal que de faire connaître que Je veux donner le grand cadeau du royaume du suprême fiat et de confirmer que Je le prépare en toi avec tant de connaissances et de dons, afin que rien ne manque au triomphe de ma volonté.» (09.09.1926)

Des jours difficiles vont venir, la terre va subir des changements majeurs, mais finalement viendra la grande victoire de Dieu et de Marie. «Tout est maintenant préparé et accompli. Il ne reste plus qu’à ouvrir les portes et à faire connaître ma Volonté, afin que les âmes en prennent possession.» (21.09.1923)

Nous sommes à l’aube de la plus belle époque de tous les temps nous faisant entrer dans l’âge d’or du christianisme depuis si longtemps prophétisé. C’est l’appel aux créatures humaines à revenir à l’ordre, à la place et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu.

2. La nouveauté de la vie dans la divine Volonté

Le Seigneur nous offre une vie nouvelle dans sa Volonté. Ainsi, IL veut que sa vie circule en nous, afin que la condition humaine retrouve sa splendeur première dans sa sainte Volonté. Jésus dit à Luisa Piccarreta: «Qu’on ne se contente pas uniquement de faire ma Volonté, mais qu’on la possède en vivant dans la divine Volonté.» Par ce nouveau mode de vie, c’est la coopération parfaite entre Dieu et l’âme qui choisit librement de laisser agir Dieu en elle, sans mettre d’obstacle à son action. Voici les principales distinctions existant entre «faire» versus «vivre» dans la Volonté divine:

«Faire» la Volonté de Dieu:

C’est vivre avec deux volontés: la nôtre et celle de Dieu;

C’est vivre dans l’ordre humain, sentir le poids de sa volonté humaine, avec sa nature blessée, ses passions et ses inclinations;

C’est être aux ordres de Dieu. Comme un serviteur, recevoir les dispositions de son Vouloir divin et exécuter ses demandes;

Ce serviteur ne dispose pas des biens de la Volonté divine, ses qualités, son immensité…

Ce serviteur est obligé à faire de plus grands sacrifices et à accomplir des travaux plus difficiles, plus humbles. Il reçoit un petit salaire pour le travail accompli.

«Vivre dans» la divine Volonté est d’une dimension supérieure:

Un échange de volontés: renoncer à la volonté humaine, demandant à Dieu de mettre la sienne à la place;

Ne vivant qu’avec une seule volonté, la sienne qui règne dans la créature humaine et anime ses opérations;

De Spectateur, Dieu devient Acteur en nous et opère avec sa puissance divine d’amour;

Etant dans un parfait accord et une communauté de biens avec Dieu qui nous partage ses qualités pour une glorification parfaite du Père;

Avec une fécondité divine: nos petits actes unis à ceux de Jésus sont similaires aux siens qui sont infinis, divins, nobles et prennent racine dans l’éternel acte de Dieu.

3. La nouveauté des moyens préconisés

Principe: La croissance dans cette vie nouvelle s’effectue de façon progressive. Au début du cheminement, le don de la divine Volonté est expérimenté sous forme de prêt, de façon intermittente, selon la fréquence de nos appels à la divine Volonté de venir agir en nous. Plus on le fera par répétition, plus tôt on en obtiendra le don permanent.

Deux moyens généraux:

1 – La règle d’or: commencer par le vouloir; faire un échange de notre volonté avec la sienne dans une attitude d’abandon et de confiance;

2 – Acquérir une connaissance croissante de la vie dans la divine Volonté: ce qu’elle est, ses bienfaits et la manière d’y vivre à l’exemple de notre sainte Mère.

Quatre moyens spécifiques: Union d’intimité: «entrer en Dieu, se transformer en Lui et prendre ce que l’on trouve en Lui»; soit: entrer dans son Immensité qui contient toutes les créatures, se revêtir de Jésus et de ses qualités: paix, joie, amour…Union d’activité: appeler la divine Volonté dans chacun de nos actes quotidiens: «Viens, divine Volonté d’amour, viens œuvrer au présent en moi.» Se faire aider de la sainte Vierge et demander à notre ange gardien de donner à chaque instant notre volonté humaine pour agir avec Lui comme une seule volonté; Union avec les autres créatures pour répandre sa vie divine et les bienfaits reçus; «que tes bénédictions soient multipliées chez tous»; Les rondes de prières en louange à la Sainte Trinité avec un retour du même amour divin: «Je T’aime et je T’adore dans ta Volonté» en hommage à la création, la rédemption et la sanctification en mon nom et au nom de tous.

4. La nouveauté des résultats obtenus

La vie dans la divine Volonté transforme l’âme en profondeur et procure une fécondité divine: La transformation de l’être: une configuration avec Jésus. Jésus se substitue et se reproduit peu à peu en nous; Recevant notre version Divine en se revêtant de sa Volonté et de ses qualités; Il établit progressivement l’ordre divin en nous; le tout menant à une sainteté divine car c’est Lui, l’Homme-Dieu, qui vit en nous; Avec notre identification de véritable fils de Dieu dans sa famille; Par cette vie nouvelle, les personnes de toute condition peuvent atteindre les sommets de la sainteté en vue d’entrer dans l’ère nouvelle.

Un mode d’opération divin qui donne de la valeur et de la puissance à nos actes. Par la désobéissance, Adam et Eve avaient perdu la noblesse et la force d’agir avec Dieu; dans la divine Volonté, nous avons l’honneur de l’agir du Roi qui se substitue à nous avec sa toute-puissance d’amour; En faisant sa vie et ses actions unies à la Sainte Trinité, la créature est élevée au mode d’opération divin éternel; ses actes sont similaires aux siens, ils pénètrent partout et se multiplient à l’infini; Avec ce pouvoir divin d’amour, l’âme se substitue à toutes les créatures pour adorer et remercier Dieu par un retour de son amour présent dans la création, la rédemption et la sanctification.

Conclusion:

Ces actes en union avec Dieu Le réjouissent à la vue de son Règne et de sa propre activité au sein de la créature qui Lui fournit l’écho de son amour, de sa sagesse et de sa puissance. Ainsi, la condition humaine retrouve peu à peu sa splendeur originelle et les joies premières de la création avec Dieu-Amour. A la faveur de cet accroissement de sainteté dans l’Eglise, le Seigneur nous fait connaître de quelle manière s’implante peu à peu le règne de la divine Volonté sur la terre dans cette phase finale de la plus grande transformation spirituelle de l’humanité depuis le début des temps.

Marcel Laflamme